đŸȘ Aile Noir Vent D Argent Le SuprĂȘme

AileNoire - Vent d'Argent le SuprĂȘme. Lorsque cette carte est InvoquĂ©e par Synchronisation : vous pouvez cibler max. 2 monstres face recto sur le Terrain avec une DEF infĂ©rieure Ă  l'ATK de cette carte ; dĂ©truisez les cibles. Vous ne pouvez pas mener votre Battle Phase le tour oĂč vous activez cet effet. CarteYu-Gi-Oh Aile Noire - Vent d'Argent le SuprĂȘme DP11-FR015 Rare du booster Yu-Gi-Oh Pack du Duelliste Crow (DP11) Cartes Ă  l'unitĂ© en Français Cartes Ă  l'unitĂ© en Anglais Unsoleil Ă©clatant chauffait Ă  blanc les flancs arides de la colline, et, comme des Ă©clairs d’argent, les mouettes passaient rapides dans le ciel bleu. La cloche de l’église du Pollet se mit Ă  tinter faiblement, et ce son lointain Ă©tait si triste que le vieillard se sentit dĂ©faillir. Il lui sembla que c’était pour un mort qu’on appelait les fidĂšles Ă  l’office, et il pensa DĂ©clamation libre) Les voyez-vous passer sous le ciel monotone. Tous ces nuages blancs aux reflets bleus et gris ? Sans trĂȘve ils sont chassĂ©s par l'Ăąpre vent d'automne, qui les pousse toujours et les met en dĂ©bris ; Ils sont tout affolĂ©s et semblent en dĂ©tresse, DĂšs que je les admire, ils fondent aussitĂŽt, Et dans mon cƓur, soudain, je sens une tristesse : Je veux les regarder AileNoire Vent D Argent Le Supreme Ă  prix bas ⛄ Neuf et occasion Promos et prix rĂ©duits allĂ©chants 5% remboursĂ©s minimum sur votre commande ! AileNoire - Vent d'Argent le SuprĂȘme. Alex0071 en possĂšde 1 Carte de RĂ©fĂ©rence . Ref. Edition RaretĂ© Langue État Valeur QtĂ© Echange Vente; DP11-FR015: Pack Du Duelliste Crow: R: FRA: JouĂ©e: 0.15 € 1: Oui: Cote Arpenteurs : 9.00 €-- 37 arpenteurs recherchent cette carte * * Connectez-vous pour trouver ces arpenteurs. Proposer un Echange. Connectez-vous ou crĂ©ez Lesmeilleures offres pour Carte Yu-Gi-Oh- Aile Noire, Vent d'argent le SuprĂȘme - SOVR FR041 - Ultimate 1st sont sur eBay Comparez les prix et les spĂ©cificitĂ©s des produits neufs et d'occasion Pleins d'articles en livraison gratuite! Cadeauxet produits officiels sur le thĂšme Supreme Style DĂ©couvrez des t-shirts, posters, stickers, AileNoire - Vent d'Argent le SuprĂȘme. Shun Kurosaki en possĂšde 2 Carte de RĂ©fĂ©rence . Ref. Edition RaretĂ© Langue État Valeur QtĂ© Echange Vente; LC5D-FR134: Collection LĂ©gendaire 5D's MĂ©ga Pack: SR: FRA: JouĂ©e? 2: non: non: Cote Arpenteurs : 9.00 €-- 38 arpenteurs recherchent cette carte * * Connectez-vous pour trouver ces arpenteurs. Mon Compte ‱ Membres ‱ FAQ ‱ SVA0D. LECONTE DE LISLE LECONTE DE LISLE 1818 Charles-Marie Leconte de Lisle, nĂ© Ă  l’üle Bourbon en 1818, a publiĂ© successivement les PoĂšmes antiques, les PoĂšmes barbares, les PoĂšmes tragiques. Il a, en outre, donnĂ© des traductions d’HomĂšre, d’HĂ©siode, d’Eschyle, de Sophocle, d’Euripide, de ThĂ©ocrite, d’Horace. Des vers d’une splendeur prĂ©cise, une sĂ©rĂ©nitĂ© imperturbable, voilĂ  ce qui frappe tout d’abord chez M. Leconte de Lisle. Au fond, il y a autre chose que nous verrons, mais cela est cachĂ© et ne se rĂ©vĂšle qu’à ceux qui n’ont pas le cƓur simple. Il ne faut pas oublier que Leconte de Lisle est nĂ© Ă  l’üle Bourbon et qu’il y a passĂ© son enfance. LĂ , mieux que chez nous, il put sentir l’énormitĂ© indomptable des forces naturelles et les lourds midis endormeurs de la conscience et de la volontĂ©. Il connut la rĂȘverie sans tendresse, le sentiment de notre impuissance Ă  l’égard des choses, la soif de rentrer au grand Tout, dont la vie un moment nous distingue, et, en attendant, la joie immobile de contempler de splendides tableaux sans y chercher autre chose que leur beautĂ©. Il vint Ă  Paris. AprĂšs la fatalitĂ© inconsciente des choses, il rencontra la fatalitĂ© furieuse de l’égoĂŻsme humain. Il eut des jours difficiles, et souffrit d’autant plus qu’il apportait dans la mĂȘlĂ©e des compĂ©titions fĂ©roces une Ăąme dĂ©jĂ  touchĂ©e de la grave songerie orientale. Il lut l’histoire. Il vit l’homme en proie Ă  deux fatalitĂ©s celle des passions et celle du monde extĂ©rieur. Elle lui apparut comme l’universelle tragĂ©die du mal, comme le drame de la force sombre et douloureuse. Il lui sembla que l’homme, presque toujours, avait aggravĂ© l’horreur de son destin par les explications qu’il en avait donnĂ©es, par les religions qui avaient hantĂ© son esprit malade, prĂȘtant Ă  ses dieux les passions dont il Ă©tait agitĂ©. Il se dit alors que la vie est mauvaise et que l’action est inutile ou funeste. Mais, d’autre part, il fut sĂ©duit par le pittoresque et la variĂ©tĂ© plastique de l’histoire humaine, par les tableaux dont elle occupe l’imagination au point de nous faire oublier nos colĂšres et nos douleurs. Il entra par l’étude dans les mƓurs et dans l’esthĂ©tique des siĂšcles morts ; il dĂ©mĂȘla l’empreinte que les gĂ©nĂ©rations reçoivent de la terre, du climat et des ancĂȘtres ; et il eut des visions du passĂ© si nettes, si sensibles et si grandioses, qu’il leur pardonna de n’ĂȘtre pas consolantes. Enfin, il comprit que si tout le mal vient de l’action, l’action vient du dĂ©sir inextinguible, de l’illusion du mieux qui vit Ă©ternellement aux flancs de l’humanitĂ©, illusion qui fait souffrir puisqu’elle fait vivre, mais qui fait vivre enfin. Or, Ă  quoi bon condamner la vie ? Elle est, cela suffit ; et les renonciations de quelques-uns ne l’éteindront pas. Qui sait, d’ailleurs, si elle ne va pas quelque part ? si quelque progrĂšs — lent, ah ! combien lent ! — ne s’élabore pas par elle Ă  travers les Ăąges ? Alors, le cƓur rĂ©voltĂ© contre l’Être, mais les yeux pleins du prestige de ses formes ; indignĂ© des monstruositĂ©s de l’histoire, mais dĂ©sarmĂ© par l’intĂ©rĂȘt de son mĂ©canisme et Ă©bloui par la richesse de ses dĂ©cors ; soulevĂ© contre le spectre des religions, mais apaisĂ© par l’idĂ©e qu’un jour peut-ĂȘtre elles auront vĂ©cu ; conspuant l’humanitĂ© et l’adorant Ă  la fois, il alla prendre pour hĂ©ros l’antique rebelle, le premier aprĂšs Lucifer qui ait criĂ© Non serviam ! rendit l’espoir au dĂ©sespĂ©rĂ© et le fit surgir comme un prophĂšte sur la plus haute tour d’HĂ©nokia, la citĂ© cyclopĂ©enne. Il mit dans ce poĂšme ce qu’il avait de plus sincĂšre en lui, la protestation obstinĂ©e contre le mal physique et moral, et aussi la sĂ©rĂ©nitĂ© de l’artiste paisiblement enivrĂ© de visions prĂ©cises. Ce jour-lĂ , M. Leconte de Lisle fit son chef-d’Ɠuvre. Le mĂȘme pessimisme, et, comme consĂ©quence, le mĂȘme parti pris de ne peindre que l’extĂ©rieur, se retrouvent dans les paysages. Presque tous appartiennent Ă  l’Orient ou mĂȘme Ă  la rĂ©gion des tropiques, et flambent crĂ»ment sous le soleil vertical. Le choix du poĂšte s’explique de mĂȘme qu’il n’a pas vu la justice dans l’histoire, il ne lui plaĂźt pas de voir la tendresse dans la nature. Il ne sent point en elle, comme d’autres, une Ăąme vague, immense et bienveillante elle lui est un spectacle, non un refuge. Il la regarde, et c’est tout. Mais il la voit si bien et la traduit par des assemblages de mots si merveilleux, que cela suffit Ă  le consoler ; et cette consolation est sans duperie. Rien n’est plus moderne, sous ses formes boudhiques, grecques ou mĂ©diĂ©vales, que la poĂ©sie de M. Leconte de Lisle. L’homme comprend sur le tard que contre l’AnankĂš, contre le mal universel, rien ne vaut mieux, rien n’est plus fort que la protestation du contemplateur qui ne veut pas pleurer. Peut-ĂȘtre aussi qu’à y regarder de prĂšs, rien n’égale le tragique rentrĂ©, l’amertume intĂ©rieure que ce genre de protestation fait deviner. Mais cela est oubliĂ© lorsqu’on atteint au templa serena. Le mĂ©pris des Ă©motions vulgaires et le pessimisme spĂ©culatif donnent un orgueil dĂ©licieux. Cet orgueil est-il mauvais ? Je ne sais. Qu’on se rassure, du reste il n’empĂȘchera pas d’agir et de souffrir. L’état d’esprit oĂč nous met la poĂ©sie de M. Leconte de Lisle, une fois qu’on y est installĂ©, est le moins susceptible de trouble et de douleur ; et cette poĂ©sie est pour longtemps, je le crois, Ă  l’abri de la banalitĂ©, le domaine qu’elle exploite Ă©tant beaucoup moins Ă©puisĂ© que celui des passions et des affections humaines tant ressassĂ©es. De lĂ , pour les initiĂ©s, l’attrait puissant des PoĂšmes antiques et des PoĂšmes barbares. Les Ɠuvres de M. Leconte de Lisle ont Ă©tĂ© publiĂ©es par A. Lemerre. Jules LemaĂźtre. ________ HYPATIE Au dĂ©clin des grandeurs qui dominent la terre, Quand les cultes divins, sous les siĂšcles ployĂ©s, Reprenant de l’oubli le sentier solitaire, Regardent s’écrouler leurs autels foudroyĂ©s ; Quand du chĂȘne d’Hellas la feuille vagabonde Des parvis dĂ©sertĂ©s efface le chemin, Et qu’au delĂ  des mers, oĂč l’ombre Ă©paisse abonde, Vers un jeune soleil flotte l’esprit humain ; Toujours des Dieux vaincus embrassant la fortune, Un grand cƓur les dĂ©fend du sort injurieux L’aube des jours nouveaux le blesse et l’importune Il suit Ă  l’horizon l’astre de ses aĂŻeux. Pour un destin meilleur qu’un autre siĂšcle naisse Et d’un monde Ă©puisĂ© s’éloigne sans remords FidĂšle au songe heureux oĂč fleurit sa jeunesse, Il entend tressaillir la poussiĂšre des morts. Les sages, les hĂ©ros se lĂšvent pleins de vie ! Les poĂštes en chƓur murmurent leurs beaux noms ; Et l’Olympe idĂ©al, qu’un chant sacrĂ© convie, Sur l’ivoire s’assied dans les blancs ParthĂ©nons. Ô vierge, qui, d’un pan de ta robe pieuse, Couvris la tombe auguste oĂč s’endormaient tes Dieux, De leur culte Ă©clipsĂ© prĂȘtresse harmonieuse, Chaste et dernier rayon dĂ©tachĂ© de leurs cieux ! Je t’aime et te salue, ĂŽ vierge magnanime ! Quand l’orage Ă©branla le monde paternel, Tu suivis dans l’exil cet ƒdipe sublime, Et tu l’enveloppas d’un amour Ă©ternel. Debout, dans ta pĂąleur, sous les sacrĂ©s portiques Que des peuples ingrats abandonnait l’essaim, Pythonisse enchaĂźnĂ©e aux trĂ©pieds prophĂ©tiques, Les Immortels trahis palpitaient dans ton sein. Tu les voyais passer dans la nue enflammĂ©e ! De science et d’amour ils t’abreuvaient encor ; Et la terre Ă©coutait, de ton rĂȘve charmĂ©e, Chanter l’abeille attique entre tes lĂšvres d’or. Comme un jeune lotos croissant sous l’Ɠil des sages, Fleur de leur Ă©loquence et de leur Ă©quitĂ©, Tu faisais, sur la nuit moins sombre des vieux Ăąges, Resplendir ton gĂ©nie Ă  travers ta beautĂ© ! Le grave enseignement des vertus Ă©ternelles S’épanchait de ta lĂšvre au fond des cƓurs charmĂ©s ; Et les GalilĂ©ens qui te rĂȘvaient des ailes Oubliaient leur Dieu mort pour tes Dieux bien aimĂ©s. Mais le siĂšcle emportait ces Ăąmes insoumises Qu’un lien trop fragile enchaĂźnait Ă  tes pas ; Et tu les voyais fuir vers les terres promises ; Mais toi qui savais tout, tu ne les suivis pas ! Que t’importait, ĂŽ vierge, un semblable dĂ©lire ? Ne possĂ©dais-tu pas cet idĂ©al cherchĂ© ? Va ! dans ces cƓurs troublĂ©s tes regards savaient lire, Et les Dieux bienveillants ne t’avaient rien cachĂ©. Ô sage enfant, si pure entre tes sƓurs mortelles ! Ô noble front, sans tache entre les fronts sacrĂ©s ! Quelle Ăąme avait chantĂ© sur des lĂšvres plus belles, Et brĂ»lĂ© plus limpide en des yeux inspirĂ©s ? Sans effleurer jamais ta robe immaculĂ©e, Les souillures du siĂšcle ont respectĂ© tes mains Tu marchais, l’Ɠil tournĂ© vers la Vie Ă©toilĂ©e, Ignorante des maux et des crimes humains. Le vil GalilĂ©en t’a frappĂ©e et maudite, Mais tu tombas plus grande ! Et maintenant, hĂ©las ! Le souffle de Platon et le corps d’Aphrodite Sont partis Ă  jamais pour les beaux cieux d’Hellas ! Dors, ĂŽ blanche victime, en notre Ăąme profonde, Dans ton linceul de vierge et ceinte de lotos ; Dors ! L’impure laideur est la reine du monde, Et nous avons perdu le chemin de Paros. Les Dieux sont en poussiĂšre et la terre est muette ; Rien ne parlera plus dans ton ciel dĂ©sertĂ©. Dors ! mais vivante en lui, chante au cƓur du poĂšte L’hymne mĂ©lodieux de la sainte BeautĂ©. Elle seule survit, immuable, Ă©ternelle. La mort peut disperser les univers tremblants, Mais la BeautĂ© flamboie, et tout renaĂźt en elle, Et les mondes encor roulent sous ses pieds blancs ! PoĂšmes antiques __________ MIDI Midi, roi des Ă©tĂ©s, Ă©pandu sur la plaine, Tombe en nappes d’argent des hauteurs du ciel bleu. Tout se tait. L’air flamboie et brĂ»le sans haleine ; La terre est assoupie en sa robe de feu. L’étendue est immense, et les champs n’ont point d’ombre, Et la source est tarie oĂč buvaient les troupeaux ; La lointaine forĂȘt, dont la lisiĂšre est sombre, Dort lĂ -bas, immobile, en un pesant repos. Seuls, les grands blĂ©s mĂ»ris, tels qu’une mer dorĂ©e, Se dĂ©roulent au loin, dĂ©daigneux du sommeil ; Pacifiques enfants de la terre sacrĂ©e, Ils Ă©puisent sans peur la coupe du soleil. Parfois, comme un soupir de leur Ăąme brĂ»lante, Du sein des Ă©pis lourds qui murmurent entre eux, Une ondulation majestueuse et lente S’éveille, et va mourir Ă  l’horizon poudreux. Non loin, quelques bƓufs blancs, couchĂ©s parmi les herbes, Bavent avec lenteur sur leurs fanons Ă©pais, Et suivent de leurs yeux languissants et superbes Le songe intĂ©rieur qu’ils n’achĂšvent jamais. Homme, si, le cƓur plein de joie ou d’amertume, Tu passais vers midi dans les champs radieux, Fuis ! La nature est vide et le soleil consume Rien n’est vivant ici, rien n’est triste ou joyeux. Mais si, dĂ©sabusĂ© des larmes et du rire, AltĂ©rĂ© de l’oubli de ce monde agitĂ©, Tu veux, ne sachant plus pardonner ou maudire, GoĂ»ter une suprĂȘme et morne voluptĂ©, Viens ! Le soleil te parle en paroles sublimes ; Dans sa flamme implacable absorbe-toi sans fin ; Et retourne Ă  pas lents vers les citĂ©s infimes, Le cƓur trempĂ© sept fois dans le nĂ©ant divin. PoĂšmes antiques ______ DIES IRÆ Il est un jour, une heure, oĂč dans le chemin rude, CourbĂ© sous le fardeau des ans multipliĂ©s, L’Esprit humain s’arrĂȘte, et, pris de lassitude, Se retourne pensif vers les jours oubliĂ©s. La vie a fatiguĂ© son attente infĂ©conde ; DĂ©sabusĂ© du Dieu qui ne doit point venir, Il sent renaĂźtre en lui la jeunesse du monde ; Il Ă©coute ta voix, ĂŽ sacrĂ© souvenir ! Les astres qu’il aima, d’un rayon pacifique Argentent dans la nuit les bois mystĂ©rieux, Et la sainte montagne et la vallĂ©e antique OĂč sous les noirs palmiers dormaient les premiers Dieux. Il voit la terre libre, et les verdeurs sauvages Flotter comme un encens sur les fleuves sacrĂ©s, Et les bleus OcĂ©ans, chantant sur leurs rivages, Vers l’inconnu divin rouler immesurĂ©s. De la hauteur des monts, berceaux des races pures, Au murmure des flots, au bruit des dĂŽmes verts, Il Ă©coute grandir, vierge encor de souillures, La jeune HumanitĂ© sur le jeune Univers. Bienheureux ! Il croyait la terre impĂ©rissable, Il entendait parler au prochain firmament ; Il n’avait point tachĂ© sa robe irrĂ©prochable ; Dans la beautĂ© du monde il vivait fortement. L’éclair qui fait aimer et qui nous illumine Le brĂ»lait sans faiblir un siĂšcle comme un jour ; Et la foi confiante et la candeur divine Veillaient au sanctuaire oĂč rayonnait l’amour. Pourquoi s’est-il lassĂ© des voluptĂ©s connues ? Pourquoi les vains labeurs et l’avenir tentĂ© ? Les vents ont Ă©paissi lĂ -haut les noires nues ; Dans une heure d’orage ils ont tout emportĂ©. Oh ! la tente au dĂ©sert et sur les monts sublimes, Les grandes visions sous les cĂšdres pensifs, Et la LibertĂ© vierge et ses cris magnanimes, Et le dĂ©bordement des transports primitifs ! L’angoisse du dĂ©sir vainement nous convie Au livre originel qui lira dĂ©sormais ? L’homme a perdu le sens des paroles de vie L’esprit se tait, la lettre est morte pour jamais. Nul n’écartera plus vers les couchants mystiques La pourpre suspendue au devant de l’autel, Et n’entendra passer dans les vents prophĂ©tiques Les premiers entretiens de la Terre et du Ciel. Les lumiĂšres d’en haut s’en vont diminuĂ©es, L’impĂ©nĂ©trable nuit tombe dĂ©jĂ  des cieux, L’astre du vieil Ormuzd est mort sous les nuĂ©es L’Orient s’est couchĂ© dans la cendre des Dieux. L’Esprit ne descend plus sur la race choisie ; Il ne consacre plus les justes et les forts. Dans le sein dessĂ©chĂ© de l’immobile Asie Les soleils infĂ©conds brĂ»lent les germes morts. Les AscĂštes, assis dans les roseaux du fleuve, Écoutent murmurer le flot tardif et pur. Pleurez, contemplateurs ! Votre sagesse est veuve Viçnou ne siĂšge plus sur le Lotus d’azur. L’harmonieuse Hellas, vierge aux tresses dorĂ©es, À qui l’amour d’un monde a dressĂ© des autels, GĂźt, muette Ă  jamais, au bord des mers sacrĂ©es, Sur les membres divins de ses blancs Immortels. Plus de charbon ardent sur la lĂšvre-prophĂšte ! AdonaĂŻ, les vents ont emportĂ© ta voix ; Et le NazarĂ©en, pĂąle et baissant la tĂȘte, Pousse un cri de dĂ©tresse une derniĂšre fois. Figure aux cheveux roux, d’ombre et de paix voilĂ©e, Errante au bord des lacs sous ton nimbe de feu, Salut ! L’humanitĂ©, dans ta tombe scellĂ©e, Ô jeune EssĂ©nien, garde son dernier Dieu ! Et l’Occident barbare est saisi de vertige. Les Ăąmes sans vertu dorment d’un lourd sommeil, Comme des arbrisseaux, viciĂ©s dans leur tige, Qui n’ont verdi qu’un jour et n’ont vu qu’un soleil. Et les sages, couchĂ©s sous les secrets portiques, Regardent, possĂ©dant le calme souhaitĂ©, Les Ă©poques d’orage et les temps pacifiques Rouler d’un cours Ă©gal l’homme Ă  l’éternitĂ©. Mais nous, nous, consumĂ©s d’une impossible envie, En proie au mal de croire et d’aimer sans retour, RĂ©pondez, jours nouveaux, nous rendrez-vous la vie ? Dites, ĂŽ jours anciens, nous rendrez-vous l’amour ? OĂč sont nos lyres d’or, d’hyacinthe fleuries, Et l’hymne aux Dieux heureux et les vierges en chƓur, Éleusis et DĂ©los, les jeunes ThĂ©ories, Et les poĂšmes saints qui jaillissaient du cƓur ? OĂč sont les Dieux promis, les formes idĂ©ales, Les grands cultes de pourpre et de gloire vĂȘtus, Et dans les cieux ouvrant ses ailes triomphales La blanche ascension des sereines Vertus ? Les Muses, Ă  pas lents, mendiantes divines, S’en vont par les citĂ©s en proie au rire amer. Ah ! c’est assez saigner sous le bandeau d’épines, Et pousser un sanglot sans fin comme la mer. Oui ! le mal Ă©ternel est dans sa plĂ©nitude ! L’air du siĂšcle est mauvais aux esprits ulcĂ©rĂ©s. Salut, oubli du monde et de la multitude ! Reprends-nous, ĂŽ Nature, entre tes bras sacrĂ©s ! Dans ta khlamyde d’or, Aube mystĂ©rieuse, Éveille un chant d’amour au fond des bois Ă©pais ! DĂ©roule encor, Soleil, ta robe glorieuse ! Montagne, ouvre ton sein plein d’arĂŽme et de paix ! Soupirs majestueux des ondes apaisĂ©es, Murmurez plus profonds en nos cƓurs soucieux ! RĂ©pandez, ĂŽ forĂȘts, vos urnes de rosĂ©es ! Ruisselle en nous, silence Ă©tincelant des cieux ! Consolez-nous enfin des espĂ©rances vaines La route infructueuse a blessĂ© nos pieds nus. Du sommet des grands caps, loin des rumeurs humaines, Ô vents ! emportez-nous vers les Dieux inconnus ! Mais si rien ne rĂ©pond dans l’immense Ă©tendue, Que le stĂ©rile Ă©cho de l’éternel dĂ©sir, Adieu, dĂ©serts, oĂč l’ñme ouvre une aile Ă©perdue ! Adieu, songe sublime, impossible Ă  saisir ! Et toi, divine Mort, oĂč tout rentre et s’efface, Accueille tes enfants dans ton sein Ă©toile ; Affranchis-nous du temps, du nombre et de l’espace, Et rends-nous le repos que la vie a troublĂ© ! PoĂšmes antiques ______ LE JUGEMENT DE KOMOR La lune sous la nue errait en mornes flammes, Et la tour de Komor, du Jarle de Kemper, Droite et ferme, montait dans l’écume des lames. Sous le fouet redoublĂ© des rafales d’hiver La tour du vieux Komor dressait sa masse haute, Telle qu’un cormoran qui regarde la mer. Un grondement immense enveloppait la cĂŽte. Sur les flots palpitaient, blĂȘmes, de toutes parts, Les Ăąmes des noyĂ©s qui moururent en faute. Et la grĂȘle tintait contre les noirs remparts, Et le vent secouait la herse aux lourdes chaĂźnes Et tordait les grands houx sur les talus Ă©pars. Dans les fourrĂ©s craquaient les rameaux morts des chĂȘnes, Tandis que par instants un maigre carnassier Hurlait lugubrement sur les dunes prochaines. Or, au feu d’une torche en un flambeau grossier, Le Jarle, dans sa tour vieille que la mer ronge, Marchait, les bras croisĂ©s sur sa cotte d’acier. Muet, sourd au fracas qui roule et se prolonge, Comprimant de ses poings la rage de son cƓur, Le Jarle s’agitait comme en un mauvais songe. C’était un haut vieillard, sombre et plein de vigueur. Sur sa joue aux poils gris, lourde, une larme vive De l’angoisse soufferte accusait la rigueur. Au fond, contre le mur, tel qu’une ombre pensive, Un grand Christ. Une cloche auprĂšs. Sur un bloc bas Une Ă©pĂ©e au pommeau de fer, nue et massive. — Ce moine, dit Komor, n’en finira-t-il pas ? — Il ploya, ce disant, les genoux sur la dalle, Devant le crucifix de chĂȘne, et pria bas. On entendit sonner le bruit d’une sandale Un homme Ă  robe brune Ă©carta lentement L’épais rideau de cuir qui fermait cette salle. — Jarle ! j’ai fait selon votre commandement, AprĂšs celui de Dieu, dit le moine. À cette heure, Ne souillez pas vos mains, Jarle ! soyez clĂ©ment. — — Sire moine, il suffit. Sors. Il faut qu’elle meure, Celle qui, mĂ©prisant le saint nƓud qui nous joint, Fit entrer lĂąchement la honte en ma demeure. Mais la main d’un vil serf ne la touchera point — Et le moine sortit ; et Komor, sur la cloche, Comme d’un lourd marteau, frappa deux fois du poing. Le tintement sinistre alla, de proche en proche, Se perdre aux bas arceaux oĂč les ancĂȘtres morts Dormaient, les bras en croix, sans peur et sans reproche. Puis tout se tut. Le vent faisait rage au dehors ; Et la mer, soulevant ses lames furibondes, Ébranlait l’escalier crevassĂ© de ses bords. Une femme, Ă  pas lents, trĂšs belle, aux tresses blondes, De blanc vĂȘtue, aux yeux calmes, tristes et doux, Entra, se dĂ©tachant des tĂ©nĂšbres profondes. Elle vit, sans trembler ni flĂ©chir les genoux, Le crucifix, le bloc, l’épĂ©e hors de la gaine, Et, muette, se tint devant le vieil Ă©poux. Lui, plus pĂąle, frĂ©mit, plein d’amour et de haine, L’enveloppa longtemps d’un regard sans merci, Puis dit d’une voix sourde — Il faut mourir, Tiphaine. — — Sire Jarle, que Dieu vous garde ! Me voici. J’ai suppliĂ© JĂ©sus, Notre-Dame et sainte Anne ; DĂ©sormais je suis prĂȘte. Or, n’ayez nul souci. — Tiphaine, indigne enfant des braves chefs de Vanne, Opprobre de ta race et honte de Komor, Conjure le Sauveur, afin qu’il ne te damne ; J’ai souffert trĂšs longtemps je puis attendre encor. — Le Jarle recula dans l’angle du mur sombre, Et Tiphaine pria sous ses longs cheveux d’or. Et sur le bloc l’épĂ©e Ă©tincelait dans l’ombre, Et la torche Ă©pandait sa sanglante clartĂ©, Et la nuit dĂ©roulait toujours ses bruits sans nombre. Tiphaine s’oublia dans un rĂȘve enchanté  Elle ceignit son front de roses en guirlande, Comme aux jours de sa joie et de sa puretĂ©. Elle erra, respirant ton frais arome, ĂŽ lande ! Elle revint suspendre, ĂŽ Vierge, Ă  ton autel Le voile aux fleurs d’argent et son Ăąme en offrande. Et voici qu’elle aima d’un amour immortel ! Saintes heures de foi, d’espĂ©rance cĂ©leste, Elle vit dans son cƓur se rouvrir votre ciel ! Puis un brusque nuage, une union funeste Le grave et vieil Ă©poux au lieu du jeune amant
 De l’aurore divine, hĂ©las ! rien qui lui reste ! Le retour de celui qu’elle aimait ardemment, Les combats, les remords, la passion plus forte, La chute irrĂ©parable et son enivrement
 JĂ©sus ! tout est fini maintenant ; mais qu’importe ! Le sang du fier jeune homme a coulĂ© sous le fer, Et Komor peut frapper Tiphaine est dĂ©jĂ  morte. — Femme, te repens-tu ? C’est le ciel ou l’enfer. De ton sang rĂ©signĂ© laveras-tu ton crime ? Je ne veux pas tuer ton Ăąme avec ta chair. — — Frappe. Je l’aime encor ta haine est lĂ©gitime. Certes, je l’aimerai dans mon Ă©ternitĂ© ! Dieu m’ait en sa merci ! Pour toi, prends ta victime. — — Meurs donc dans ta traĂźtrise et ton impuretĂ© ! Dit Komor, avançant d’un pas grave vers elle ; Car Dieu va te juger selon son Ă©quitĂ©. — Tiphaine souleva de son Ă©paule frĂȘle Ses beaux cheveux dorĂ©s, et posa pour mourir Sur le funĂšbre bloc sa tĂȘte pĂąle et belle. On eĂ»t pu voir alors flamboyer et courir Avec un sifflement l’épĂ©e Ă  large lame, Et du col convulsif le sang tiĂšde jaillir. Tiphaine tomba froide, ayant rendu son Ăąme. Cela fait, le vieux Jarle, entre ses bras sanglants, Prit le corps et la tĂȘte aux yeux hagards, sans flamme. Il monta sur la tour, et dans les flots hurlants PrĂ©cipita d’en haut la dĂ©pouille livide De celle qui voulut trahir ses cheveux blancs. Morne, il la regarda tournoyer par le vide
 Puis la tĂȘte et le corps entrĂšrent Ă  la fois Dans la nuit furieuse et dans le gouffre avide. Alors le Jarle fit un long signe de croix ; Et, comme un insensĂ©, poussant un cri sauvage Que le vent emporta par delĂ  les grands bois, Debout sur les crĂ©neaux balayĂ©s par l’orage, Les bras tendus au ciel, il sauta dans la mer Qui ne rejeta point ses os sur le rivage. Tels finirent Tiphaine et Komor de Kemper. PoĂšmes barbares ______ LA VÉRANDAH Au tintement de l’eau dans les porphyres roux Les rosiers de l’Iran mĂȘlent leurs frais murmures, Et les ramiers rĂȘveurs leurs roucoulements doux. Tandis que l’oiseau grĂȘle et le frelon jaloux, Sifflant et bourdonnant, mordent les figues mĂ»res, Les rosiers de l’Iran mĂȘlent leurs frais murmures Au tintement de l’eau dans les porphyres roux. Sous les treillis d’argent de la vĂ©randah close, Dans l’air tiĂšde embaumĂ© de l’odeur des jasmins, OĂč la splendeur du jour darde une flĂšche rose, La Persane royale, immobile, repose, DerriĂšre son col brun croisant ses belles mains, Dans l’air tiĂšde, embaumĂ© de l’odeur des jasmins, Sous les treillis d’argent de la vĂ©randah close. Jusqu’aux lĂšvres que l’ambre arrondi baise encor, Du cristal d’oĂč s’échappe une vapeur subtile Qui monte en tourbillons lĂ©gers et prend l’essor, Sur les coussins de soie Ă©carlate, aux fleurs d’or, La branche du hĂ»ka rĂŽde comme un reptile. Du cristal d’oĂč s’échappe une vapeur subtile Jusqu’aux lĂšvres que l’ambre arrondi baise encor. Deux rayons noirs, chargĂ©s d’une muette ivresse, Sortent de ses longs yeux entrouverts Ă  demi ; Un songe l’enveloppe, un souffle la caresse ; Et parce que l’effluve invincible l’oppresse, Parce que son beau sein qui se gonfle a frĂ©mi, Sortent de ses longs yeux entr’ouverts Ă  demi Deux rayons noirs, chargĂ©s d’une muette ivresse. Et l’eau vive s’endort dans les porphyres roux, Les rosiers de l’Iran ont cessĂ© leurs murmures, Et les ramiers rĂȘveurs leurs roucoulements doux. Tout se tait. L’oiseau grĂȘle et le frelon jaloux Ne se querellent plus autour des figues mĂ»res ; Les rosiers de l’Iran ont cessĂ© leurs murmures, Et l’eau vive s’endort dans les porphyres roux. PoĂšmes barbares ______ LES ÉLÉPHANTS Le sable rouge est comme une mer sans limite, Et qui flambe, muette, affaissĂ©e en son lit. Une ondulation immobile remplit L’horizon aux vapeurs de cuivre oĂč l’homme habite. Nulle vie et nul bruit. Tous les lions repus Dorment au fond de l’antre Ă©loignĂ© de cent lieues, Et la girafe boit dans les fontaines bleues, LĂ -bas, sous les dattiers des panthĂšres connus. Pas un oiseau ne passe en fouettant de son aile L’air Ă©pais oĂč circule un immense soleil. Parfois quelque boa, chauffĂ© dans son sommeil, Fait onduler son dos dont l’écaillĂ© Ă©tincelle. Tel l’espace enflammĂ© brĂ»le sous les cieux clairs. Mais, tandis que tout dort aux mornes solitudes, Les Ă©lĂ©phants rugueux, voyageurs lents et rudes, Vont au pays natal Ă  travers les dĂ©serts. D’un point de l’horizon, comme des masses brunes, Ils viennent, soulevant la poussiĂšre, et l’on voit, Pour ne point dĂ©vier du chemin le plus droit, Sous leur pied large et sĂ»r crouler au loin les dunes. Celui qui tient la tĂȘte est un vieux chef. Son corps Est gercĂ© comme un tronc que le temps ronge et mine ; Sa tĂȘte est comme un roc, et l’arc de son Ă©chine Se voĂ»te puissamment Ă  ses moindres efforts. Sans ralentir jamais et sans hĂąter sa marche, Il guide au but certain ses compagnons poudreux ; Et, creusant par derriĂšre un sillon sablonneux, Les pĂšlerins massifs suivent leur patriarche. L’oreille en Ă©ventail, la trompe entre les dents, Ils cheminent, l’Ɠil clos. Leur ventre bat et fume, Et leur sueur dans l’air embrasĂ© monte en brume ; Et bourdonnent autour mille insectes ardents. Mais qu’importent la soif et la mouche vorace, Et le soleil cuisant leur dos noir et plissĂ© ? Ils rĂȘvent en marchant du pays dĂ©laissĂ©, Des forĂȘts de figuiers oĂč s’abrita leur race. Ils reverront le fleuve Ă©chappĂ© des grands monts, OĂč nage en mugissant l’hippopotame Ă©norme, OĂč, blanchis par la lune et projetant leur forme, Ils descendaient pour boire en Ă©crasant les joncs. Aussi, pleins de courage et de lenteur, ils passent Comme une ligne noire, au sable illimitĂ© ; Et le dĂ©sert reprend son immobilitĂ© Quand les lourds voyageurs Ă  l’horizon s’effacent. PoĂšmes barbares ______ LE MANCHY Sous un nuage frais de claire mousseline, Tous les dimanches au matin, Tu venais Ă  la ville en manchy de rotin, Par les rampes de la colline. La cloche de l’église alertement tintait ; Le vent de mer berçait les cannes ; Comme une grĂȘle d’or, aux pointes des savanes, Le feu du soleil crĂ©pitait. Le bracelet aux poings, l’anneau sur la cheville, Et le mouchoir jaune aux chignons, Deux Telingas portaient, assidus compagnons, Ton lit aux nattes de Manille. Ployant leur jarret maigre et nerveux, et chantant, Souples dans leurs tuniques blanches, Le bambou sur l’épaule et les mains sur les hanches, Ils allaient le long de l’Étang. Le long de la chaussĂ©e et des varangues basses OĂč les vieux crĂ©oles fumaient, Par les groupes joyeux des Noirs, ils s’animaient Au bruit des bobres MadĂ©casses. Dans l’air lĂ©ger flottait l’odeur des tamarins ; Sur les houles illuminĂ©es, Au large, les oiseaux, en d’immenses traĂźnĂ©es, Plongeaient dans les brouillards marins. Et tandis que ton pied, sorti de la babouche, Pendait, rose, au bord du manchy, À l’ombre des Bois-noirs touffus et du Letchi Aux fruits moins pourprĂ©s que ta bouche ; Tandis qu’un papillon, les deux ailes en fleur, TeintĂ© d’azur et d’écarlate, Se posait par instants sur ta peau dĂ©licate En y laissant de sa couleur ; On voyait, au travers du rideau de batiste, Tes boucles dorer l’oreiller, Et, sous leurs cils mi-clos, feignant de sommeiller, Tes beaux yeux de sombre amĂ©thyste. Tu t’en venais ainsi, par ces matins si doux, De la montagne Ă  la grand’messe, Dans ta grĂące naĂŻve et ta rose jeunesse, Au pas rythmĂ© de tes Hindous. Maintenant, dans le sable aride de nos grĂšves, Sous les chiendents, au bruit des mers, Tu reposes parmi les morts qui me sont chers, Ô charme de mes premiers rĂȘves ! PoĂšmes barbares ______ LE SOMMEIL DU CONDOR Par delĂ  l’escalier des roides CordillĂšres, Par delĂ  les brouillards hantĂ©s des aigles noirs, Plus haut que les sommets creusĂ©s en entonnoirs OĂč bout le flux sanglant des laves familiĂšres, L’envergure pendante et rouge par endroits, Le vaste oiseau, tout plein d’une morne indolence, Regarde l’AmĂ©rique et l’espace en silence, Et le sombre soleil qui meurt dans ses yeux froids. La nuit roule de l’Est, oĂč les pampas sauvages Sous les monts Ă©tagĂ©s s’élargissent sans fin ; Elle endort le Chili, les villes, les rivages, Et la mer Pacifique et l’horizon divin ; Du continent muet elle s’est emparĂ©e Des sables aux coteaux, des gorges aux versants, De cime en cime, elle enfle, en tourbillons croissants, Le lourd dĂ©bordement de sa haute marĂ©e. Lui, comme un spectre, seul, au front du pic altier, BaignĂ© d’une lueur qui saigne sur la neige, Il attend cette mer sinistre qui l’assiĂšge Elle arrive, dĂ©ferle, et le couvre en entier. Dans l’abĂźme sans fond la Croix australe allume Sur les cĂŽtes du ciel son phare constellĂ©. Il rĂąle de plaisir, il agite sa plume, Il Ă©rige son cou musculeux et pelĂ©, Il s’enlĂšve en fouettant l’ñpre neige des Andes, Dans un cri rauque il monte oĂč n’atteint pas le vent, Et, loin du globe noir, loin de l’astre vivant, Il dort dans l’air glacĂ©, les ailes toutes grandes. PoĂšmes barbares ______ UN COUCHER DE SOLEIL Sur la cĂŽte d’un beau pays, Par delĂ  les flots pacifiques, Deux hauts palmiers Ă©panouis Bercent leurs palmes magnifiques. À leur ombre, tel qu’un Nabab Qui, vers midi, rĂȘve et repose, Dort un grand tigre du Pendj-Ab, AllongĂ© sur le sable rose ; Et, le long des fĂ»ts lumineux, Comme au paradis des genĂšses, Deux serpents enroulent leurs nƓuds Dans une spirale de braises. AuprĂšs, un golfe de satin, OĂč le feuillage se reflĂšte, Baigne un vieux palais byzantin De brique rouge et violette. Puis, des cygnes noirs, par milliers, L’aile ouverte au vent qui s’y joue, Ourlent, au bas des escaliers, L’eau diaphane avec leur proue. L’horizon est immense et pur ; À peine voit-on, aux cieux calmes, Descendre et monter dans l’azur La palpitation des palmes. Mais voici qu’au couchant vermeil L’oiseau Rok s’enlĂšve, Ă©carlate Dans son bec il tient le soleil, Et des foudres dans chaque patte. Sur le poitrail du vieil oiseau, Qui fume, pĂ©tille et s’embrase, L’astre coule et fait un ruisseau Couleur d’or, d’ambre et de topaze Niagara resplendissant, Ce fleuve s’écroule aux nuĂ©es, Et rejaillit en y laissant Des Ă©cumes d’éclairs trouĂ©es. Soudain le gĂ©ant Orion, Ou quelque sagittaire antique, Du cĂŽtĂ© du septentrion Dresse sa stature athlĂ©tique. Le chasseur tend son arc de fer Tout rouge au sortir de la forge, Et, faisant un pas sur la mer, Transperce le Rok Ă  la gorge. D’un coup d’aile l’oiseau sanglant S’enfonce Ă  travers l’étendue ; Et le soleil tombe en brĂ»lant, Et brise sa masse Ă©perdue. Alors des volutes de feu DĂ©vorent d’immenses prairies, S’élancent, et, du zĂ©nith bleu, Pleuvent en flots de pierreries. Sur la face du ciel mouvant Gisent de flamboyants dĂ©combres ; Un dernier jet exhale au vent Des tourbillons de pourpre et d’ombres ; Et, se dilatant par bonds lourds, Muette, sinistre, profonde, La nuit traĂźne son noir velours Sur la solitude du monde. PoĂšmes barbares ______ LA XIMENA En Castille, Ă  Burgos, Hernan, le Justicier, Assis, les reins cambrĂ©s, dans sa chaise Ă  dossier, Juge Ă©quitablement dĂ©mĂȘlĂ©s et tueries, Foi gardĂ©e en LĂ©on, traĂźtrise en Asturies, Riches-hommes, chauffĂ©s d’avarice, arrachant Son escarcelle au Juif et sa laine au marchand, Et ceux qui, rendant gorge aprĂšs leur Ă©quipĂ©e, Ont sauvĂ© le chaudron, la banniĂšre et l’épĂ©e. Or, les arrĂȘts transmis par les scribes, selon Les formes, au fĂ©al aussi bien qu’au fĂ©lon, Les massiers dĂ©pĂȘchĂ©s, les sentences rendues, Les dĂ©linquants ayant payĂ© les sommes dues, Pour tout clore, il advient que trente fidalgos Entrent, de deuil vĂ©tus, et par deux rangs Ă©gaux. La Ximena Gomez marche au centre. Elle pleure Son pĂšre mort pour qui la vengeance est un leurre. La sombre cape enclĂŽt de plis roides et longs Son beau corps alangui, de l’épaule aux talons ; Et, de l’ombre que fait la coiffe et qu’il Ă©claire, Sort comme un feu d’amour, d’angoisse et de colĂšre. Devant la chaise haute, en son chagrin cuisant, Elle heurte aux carreaux ses deux genoux, disant — Seigneur ! donc, c’est d’avoir vĂ©cu sans peur ni blĂąme, Que, six mois bien passĂ©s, mon pĂšre a rendu l’ñme Par les mains de celui qui, hardi cavalier, S’en vient, pour engraisser son faucon familier, Meurtrir au colombier mes colombes fidĂšles Et me teindre la cotte au sang qui coule d’elles ! Don Rui Diaz de Vivar, cet orgueilleux garçon, MĂ©prise grandement, et de claire façon, De tous tes sĂ©nĂ©chaux la vaine chevauchĂ©e, Cette meute sans nez sur la piste lĂąchĂ©e, Et qu’il raille, sachant, par flagrantes raisons, Que tu ne le veux point forcer en ses maisons. Suis-je d’un sang si vil, de race tant obscure, Roi, que du chĂątiment il n’ait souci ni cure ? Je te le dis, c’est faire affront Ă  ton honneur Que de celer le traĂźtre Ă  ma haine, Seigneur ! Il n’est point roi celui qui dĂ©faille en justice, Afin qu’il plaise au fort et que l’humble pĂątisse Sous l’insolente main, chaude du sang versĂ© ! Et toi, plus ne devrais combattre, cuirassĂ© Ni casquĂ©, manger, boire, et te gaudir en somme, Avec la Reine, et dans son lit dormir ton somme, Puisque ayant quatre fois tes promesses reçu, L’espoir de ma vengeance est quatre fois déçu, Et que d’un homme, ĂŽ Roi, haut et puissant naguĂšre, Le plus sage aux CortĂšs, le meilleur dans la guerre, Tu ne prends point la race orpheline en merci ! — La Ximena se tait quand elle a dit ceci. Hernan rĂ©pond Hernan rĂ©pond — Par Dieu qui juge ! damoiselle, Ta douloureuse amour explique assez ton zĂšle, Et c’est parler fort bien. Fille, tes yeux si beaux Luiraient aux trĂ©passĂ©s roidis dans leurs tombeaux, Et tes pleurs aux vivants mouilleraient la paupiĂšre, Eussent-ils sous l’acier des cƓurs durs comme pierre. Apaise nĂ©anmoins le chagrin qui te mord. Si Lozano Gomez, le vaillant Comte est mort, Songe qu’il offensa d’une atteinte trĂšs grave L’honneur d’un cavalier de souche honnĂȘte et brave, Plus riche qu’Iñigo, plus noble qu’Abarca, Du vieux Diego Lainez Ă  qui force manqua. Le Comte est mort d’un coup loyal, et, tout l’atteste, Dieu dans son paradis l’a reçu sans conteste. Si je garde don Rui, fille, c’est qu’il est tien. Certes, un temps viendra qu’il sera ton soutien, Changeant dĂ©tresse en joie et gloire triomphante. — Puis, cela dit, tous deux entrĂšrent chez l’Infante. PoĂšmes barbares ____________ L’ILLUSION SUPRÊME Quand l’homme approche enfin des sommets oĂč la vie Va plonger dans votre ombre inerte, ĂŽ mornes cieux ! Debout sur la hauteur aveuglĂ©ment gravie, Les premiers jours vĂ©cus Ă©blouissent ses yeux. Tandis que la nuit monte et dĂ©borde les grĂšves, Il revoit, au delĂ  de l’horizon lointain, Tourbillonner le vol des dĂ©sirs et des rĂȘves Dans la rose clartĂ© de son heureux matin. Monde lugubre, oĂč nul ne voudrait redescendre Par le mĂȘme chemin solitaire, Ăąpre et lent, Vous, stĂ©riles soleils, qui n’ĂȘtes plus que cendre, Et vous, ĂŽ pleurs muets, tombĂ©s d’un cƓur sanglant ! Celui qui va goĂ»ter le sommeil sans aurore Dont l’homme ni le Dieu n’ont pu rompre le sceau, Chair qui va disparaĂźtre, Ăąme qui s’évapore, S’emplit des visions qui hantaient son berceau. Rien du passĂ© perdu qui soudain ne renaisse La montagne natale et les vieux tamarins, Les chers morts qui l’aimaient au temps de sa jeunesse Et qui dorment lĂ -bas dans les sables marins. Sous les lilas gĂ©ants oĂč vibrent les abeilles, Voici le vert coteau, la tranquille maison, Les grappes de Letchis, et les mangues vermeilles, Et l’oiseau bleu dans le maĂŻs en floraison ; Aux pentes des Pitons, parmi les cannes grĂȘles Dont la peau d’ambre mĂ»r s’ouvre au jus attiĂ©di, Le vol vif et strident des roses sauterelles Qui s’enivrent de la lumiĂšre de midi ; Les cascades, en un brouillard de pierreries, Versant du haut des rocs leur neige en Ă©ventail ; Et la bise embaumĂ©e autour des sucreries, Et le fourmillement des Hindous au travail ; Le cafĂ© rouge, par monceaux, sur l’aire sĂšche, Dans les mortiers massifs le son des calaous, Les grands parents assis sous la varangue fraĂźche, Et les rires d’enfants Ă  l’ombre des bambous ; Le ciel vaste oĂč le mont dentelĂ© se profile, Lorsque ta pourpre, ĂŽ soir, le revĂȘt tout entier ! Et le chant triste et doux des Bandes Ă  la file Qui s’en viennent des hauts et s’en vont au quartier. Voici les bassins clairs entre les blocs de lave ; Par les sentiers de la savane, vers l’enclos, Le beuglement des bƓufs bossus de Tamatave MĂȘlĂ© dans l’air sonore au murmure des flots, Et sur la cĂŽte, au pied des dunes de Saint-Gilles, Le long de son corail merveilleux et changeant, Comme un essaim d’oiseaux les pirogues agiles Trempant leur aile aiguĂ« aux Ă©cumes d’argent. Puis, tout s’apaise et dort. La lune se balance, Perle Ă©clatante, au fond des cieux d’astres emplis ; La mer soupire et semble accroĂźtre le silence, Et berce le reflet des mondes dans ses plis. Mille aromes lĂ©gers Ă©manent des feuillages OĂč la mouche d’or rĂŽde, Ă©tincelle et bruit ; Et les feux des chasseurs, sur les mornes sauvages, Jaillissent dans le bleu splendide de la nuit. Et tu renais aussi, fantĂŽme diaphane, Qui fis battre son cƓur pour la premiĂšre fois, Et, fleur cueillie avant que le soleil te fane, Ne parfumas qu’un jour l’ombre calme des bois ! Ô chĂšre Vision, toi qui rĂ©pands encore, De la plage lointaine oĂč tu dors Ă  jamais, Comme un mĂ©lancolique et doux reflet d’aurore Au fond d’un cƓur obscur et glacĂ© dĂ©sormais ! Les ans n’ont pas pesĂ© sur ta grĂące immortelle, La tombe bienheureuse a sauvĂ© ta beautĂ© Il te revoit, avec tes yeux divins, et telle Que tu lui souriais en un monde enchantĂ© ! Mais quand il s’en ira dans le muet mystĂšre OĂč tout ce qui vĂ©cut demeure enseveli, Qui saura que ton Ăąme a fleuri sur la terre, Ô doux rĂȘve, promis Ă  l’infaillible oubli ? Et vous, joyeux soleils des naĂŻves annĂ©es, Vous, Ă©clatantes nuits de l’infini bĂ©ant, Qui versiez votre gloire aux mers illuminĂ©es, L’esprit qui vous songea vous entraĂźne au nĂ©ant. Ah ! tout cela, jeunesse, amour, joie et pensĂ©e, Chants de la mer et des forĂȘts, souffles du ciel Emportant Ă  plein vol l’EspĂ©rance insensĂ©e, Qu’est-ce que tout cela, qui n’est pas Ă©ternel ? Soit ! la poussiĂšre humaine, en proie au temps rapide, Ses voluptĂ©s, ses pleurs, ses combats, ses remords, Les Dieux qu’elle a conçus et l’univers stupide Ne valent pas la paix impassible des morts. PoĂšmes tragiques ______ LE PARFUM IMPÉRISSABLE Quand la fleur du soleil, la rose de Lahor, De son Ăąme odorante a rempli goutte Ă  goutte La fiole d’argile ou de cristal ou d’or, Sur le sable qui brĂ»le on peut rĂ©pandre toute. Les fleuves et la mer inonderaient en vain Ce sanctuaire Ă©troit qui la tint enfermĂ©e Il garde en se brisant son arome divin, Et sa poussiĂšre heureuse en reste parfumĂ©e. Puisque par la blessure ouverte de mon cƓur Tu t’écoules de mĂȘme, ĂŽ cĂ©leste liqueur, Inexprimable amour, qui m’enflammais pour elle ! Qu’il lui soit pardonnĂ©, que mon mal soit bĂ©ni ! Par delĂ  l’heure humaine et le temps infini Mon cƓur est embaumĂ© d’une odeur immortelle ! PoĂšmes tragiques ______ SACRA FAMES L’immense mer sommeille. Elle hausse et balance Ses houles oĂč le ciel met d’éclatants Ăźlots. Une nuit d’or emplit d’un magique silence La merveilleuse horreur de l’espace et des flots. Les deux gouffres ne font qu’un abĂźme sans borne De tristesse, de paix et d’éblouissement, Sanctuaire et tombeau, dĂ©sert splendide et morne OĂč des millions d’yeux regardent fixement. Tels, le ciel magnifique et les eaux vĂ©nĂ©rables Dorment dans la lumiĂšre et dans la majestĂ©, Comme si la rumeur des vivants misĂ©rables N’avait troublĂ© jamais leur rĂȘve illimitĂ©. Cependant, plein de faim dans sa peau flasque et rude, Le sinistre RĂŽdeur des steppes de la mer Vient, va, tourne, et, flairant au loin la solitude, Entre-bĂąille d’ennui ses mĂąchoires de fer. Certes, il n’a souci de l’immensitĂ© bleue, Des Trois Rois, du Triangle ou du long Scorpion Qui tord dans l’infini sa flamboyante queue, Ni de l’Ourse qui plonge au clair Septentrion. Il ne sait que la chair qu’on broie et qu’on dĂ©pĂšce, Et, toujours absorbĂ© dans son dĂ©sir sanglant, Au fond des masses d’eau lourdes d’une ombre Ă©paisse Il laisse errer son Ɠil terne, impassible et lent. Tout est vide et muet. Rien qui nage ou qui flotte, Qui soit vivant ou mort, qu’il puisse entendre ou voir. Il reste inerte, aveugle, et son grĂȘle pilote Se pose pour dormir sur son aileron noir. Va, monstre ! tu n’es pas autre que nous ne sommes, Plus hideux, plus fĂ©roce, ou plus dĂ©sespĂ©rĂ©. Console-toi ! demain tu mangeras des hommes, Demain par l’homme aussi tu seras dĂ©vorĂ©. La Faim sacrĂ©e est un long meurtre lĂ©gitime Des profondeurs de l’ombre aux cieux resplendissants, Et l’homme et le requin, Ă©gorgeur ou victime, Devant ta face, ĂŽ Mort, sont tous deux innocents. PoĂšmes tragiques ____________ Menu Rechercher 0 Mon panier Panier Se connecter Connexion Mot de passe perdu ? Me connecter Se souvenir de moi CrĂ©er un compte MENU Accueil Jeux de sociĂ©tĂ© Magic Yu-Gi-Oh! 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BadgePar mlailiesLA VIE EST MEILLEURE AVEC L'ARBRE BadgePar FalaqCollectionta place est avec moi BadgePar hlimdesignta place est avec moi BadgePar hlimdesignTa place est avec moi. BadgePar hlimdesignMa femme est mexicaine, rien ne me fait peur BadgePar mlailiesCitations de motivation sur la longue durĂ©e de vie, les mauvais choix font de bonnes histoires BadgePar most2000Ensemble, sauvons le monde BadgePar LiveMagicheal84Vous ĂȘtes le produit BadgePar thoufeeqmu19quel est l'homme d'origine BadgePar Sunofra180Tout ce qui est fait dans ce monde est fait par l'espoir Citation BadgePar quotation3GĂ©nial comme ma plus jeune fille DrĂŽle Vintage FĂȘte des PĂšres BadgePar Rosstom ⭐⭐⭐⭐⭐Sois belle comme maman BadgePar AiramAestheticsGĂ©nial comme ma plus jeune fille DrĂŽle Vintage FĂȘte des PĂšres BadgePar Rosstom ⭐⭐⭐⭐⭐Le pouvoir en chiffres BadgePar Necktonic-StoreLe pouvoir en chiffres BadgePar Necktonic-Storela classe est passĂ©e si vite BadgePar classybyclassyLe pouvoir en chiffres BadgePar Necktonic-StoreLe pouvoir en chiffres BadgePar Necktonic-StoreFleurit dans le noir BadgePar NouraouiÊtre vous est votre superpuissance BadgePar TreeOfLyfeÊtre vous est votre superpuissance BadgePar TreeOfLyfeDogecoin est ce dont nous avons besoin BadgePar tristyle1Le monde est un meilleur endroit avec vous dedans Vintage tendance BadgePar tapperasborupxqCertaines choses sont trop grosses pour ĂȘtre vues BadgePar Hello5050Tout le monde sait BadgePar OnefjefTout ce que tu peux imaginer est rĂ©el BadgePar TeamHashtagLe jeu est une ligne de vie pour les joueurs BadgePar Frenco ⭐⭐⭐⭐⭐AprĂšs tout est dit et soleil BadgePar ALIEXE2021LA VIE EST TROP COURTE POUR VIVRE BadgePar perfectsketch83Votre vĂ©ritĂ© personnelle est votre cadeau au monde. 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