🎮 Kit Prévention Des Risques Routiers En Entreprise

Tousles fournisseurs de collectivités en Matériel de prévention des risques : contactez nos fournisseurs pour Matériel de prévention des risques. Tous les fournisseurs pour vos achats publics Devis-Sourcing-Consultation. Bonjour Me déconnecter. Pour vous, Acheteurs Publics, Public Expo c’est : Parmiles accidents liés au travail, les accidents routiers professionnels ne sont pas les plus fréquents toutefois ils font partie des accidents les plus graves ! Alors prenez vite connaissance de cette infographie qui présente l’essentiel à connaître sur ce risque et n’hésitez pas à nous contacter pour vous accompagner dans votre démarche prévention du risque Desateliers “Prévention Sécurité Routière” en entreprise. Car chaque conducteur est unique et que chaque société rencontre des problématiques qui lui sont propres, FAZ Développement propose plus de 20 ateliers théoriques et pratiques pour adapter et personnaliser son offre de formation. « Les coûts de formation sur les risques Ensemble77 vous propose une série d'outils destinés à contribuer à l'animation de vos actions d'information / formation à la prévention du risque routier professionnel. Ces supports de communication ont été élaborés pour certains Lerisque routier est un risque professionnel à part entière, l’employeur doit prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé des travailleurs (art. L4121-1 du code du travail). Il doit procéder à l’évaluation de ce risque pour mettre en place des actions de prévention (art L 4121-3 du code du travail). Et, les résultats de cette évaluation Lesactions opérationnelles à mettre en place dans un plan de prévention. Il existe de nombreuses actions opérationnelles pour prévenir le risque routier professionnel, proposées par des entreprises spécialisées : conférences, ateliers pratiques, immersion via un simulateur de conduite. stage de conduite. Présentationde différents ateliers dans les entreprises pour la prévention des risques routiers. Pourréduire les facteurs risques, la Sécurité routière met en œuvre une vaste campagne. Depuis le 11 mai 2020, de nombreux Français ont donc repris le chemin du travail en voiture, à vélo, à scooter ou à moto. « Dans cette période de reprise ou d’intensification de leur activité, les entreprises ont un rôle crucial à jouer en termes de prévention routière auprès de leurs Malheureusement, moins de la moitié des entreprises concernées ont effectué cette démarche d’évaluation des risques, relève Anne-Sophie Valladeau, expert Transports – Logistique – Risques Routiers à l’Institut national de recherche et de sécurité pour la prévention des accidents du travail et des maladies a933C3. Démarche de prévention Évaluer les risques L’évaluation des risques constitue le point de départ de la démarche de prévention qui incombe à tout employeur dans le cadre de son obligation générale de sécurité. Les résultats de cette évaluation doivent être transcrits dans le document unique. Au-delà du strict respect de l’obligation réglementaire, ce document doit permettre à l’employeur d’élaborer un plan d’actions définissant les mesures de prévention appropriées aux risques identifiés accidents de la circulation, vibrations, bruit, stress par exemple. Il doit également s’inscrire dans la durée pour entraîner un véritable changement dans les pratiques et la culture d’entreprise. © Gael Kerbaol / INRS Circulation routière sur le périphérique parisien Les principales étapes de l’évaluation Réaliser un état des lieux des déplacements, en tenant compte des conditions réelles de conduite durée de déplacement, amplitudes horaires de travail, types et caractéristiques des véhicules, état du trafic, conditions météo…. Analyser les déplacements planification, organisation…. Identifier les salariés exposés. Examiner les motifs et caractéristiques des déplacements. Analyser des accidents de mission survenus au cours des dernières années accidents matériels et corporels, coûts directs ou indirects. Pour dresser une analyse la plus complète possible, il est nécessaire de sensibiliser, associer et impliquer tous les salariés concernés, notamment dans les étapes initiales de la démarche, l’état des lieux et l’analyse des déplacements planification, organisation. Importance de l’implication des salariés exposés dans l’évaluation du risque routier Nous avons de plus en plus de chantiers, de plus en plus éloignés. Cela augmente le temps de conduite de notre personnel. C’est en partant de ce constat que nous avons décidé de faire une analyse des risques liés à la conduite. A travers ce travail, nous avons découvert que certains de nos employés passaient jusqu’à deux ou trois heures par jour derrière un volant, avec des collègues passagers, du matériel ! Nous n’avions pas conscience de cela. » Témoignage d’une direction des ressources humaines dans le BTP second œuvre Choix de mesures de prévention Définir un plan d’actions Le plan d’action de prévention du risque routier dans l’entreprise s’appuie sur le document unique et les risques mis en évidence. Une partie des actions à mettre en place peut concerner la gestion et l’organisation des ressources humaines et matérielles. Quatre grands domaines regroupent l’ensemble des problématiques rencontrées par les entreprises déplacements organisation en amont… véhicules choix de véhicules appropriés, en bon état, sûrs… communications lors des déplacements instauration d’un protocole compétences formation initiale et complémentaire. Optimiser la gestion des déplacements La gestion et la programmation globale des déplacements par l’entreprise dans le temps, la durée… sont un des points clefs de la réduction du risque routier. Tout déplacement se prépare depuis l’entreprise, et non au dernier moment, sur la route… Il est nécessaire d’organiser au sein même de l’entreprise la prise des rendez-vous, la planification des tournées, le choix des itinéraires, l’appréciation des distances parcourues, le respect des temps de pause, la gestion des urgences et des retards… Animation Conduire pour le travail le rendez-vous » Anim 016 Quelques pistes pour une meilleure gestion des déplacements Quelques pistes pour une meilleure gestion des déplacements Éviter les déplacements dans la mesure du possible - Utiliser des technologies de communication visioconférence, audioconférence, internet. - Regrouper les rendez-vous ou les réunions hors entreprise. - Supprimer les trajets inutiles par une meilleure préparation des chantiers, par exemple. Réduire l’exposition au risque routier lors de déplacements, quand le déplacement est nécessaire - Recourir aux transports collectifs avion ou train. - Combiner les transports collectifs avec la location de véhicule pour limiter les distances parcourues. - Planifier et rationaliser les déplacements longs. - Limiter les distances quotidiennes parcourues ou la durée de conduite prescriptions réglementaires des temps de conduite et des temps de pause. - Donner la priorité à l’autoroute, plus sûre. - Réfléchir sur la gestion des urgences et des retards. - Limiter l’usage des deux-roues à des besoins spécifiques. Organiser et rationnaliser les déplacements - Cette réflexion peut être menée en collaboration avec des clients et/ou des fournisseurs habituels afin d’optimiser l’organisation des tournées, de prendre en compte la sécurité dans la négociation des délais de livraison et de mieux coordonner les tâches pour le retrait ou la livraison de marchandises Exemple d’organisation des déplacements dans une entreprise de menuiserie/décoration d’intérieur L’entreprise a des clients dans toute la France. Les chantiers lointains sont préparés et organisés de la façon suivante envoi du matériel et outillage nécessaire quelques jours avant le début du chantier par transporteur, déplacement de l’équipe par train ou par avion, location de véhicule sur place Dans la gestion au quotidien, avant tout déplacement, il est important de se poser les questions suivantes Ce déplacement est-il nécessaire ? Peut-on privilégier d’autres modes de déplacement ? selon la distance à parcourir ou le temps de conduite à prévoir Peut-on combiner ce déplacement avec d’autres déplacements routiers ? Dans son plan d’actions, le chef d’entreprise doit envisager deux axes prioritaires éviter les déplacements dans la mesure du possible et, si ceux-ci sont nécessaires, mettre en œuvre les mesures appropriées afin de réduire les risques auxquels sont exposés les salariés lors de leurs déplacements. Tout cela peut amener à mettre en place une nouvelle organisation, à définir de nouvelles règles au sein de l’entreprise et à repenser des habitudes et des façons de travailler notamment par une meilleure gestion des urgences et des retards. Les bénéfices d’une telle démarche sont avérés en terme de sécurité et à plus longue échéance, d’efficacité. Agir sur les véhicules Le véhicule à usage professionnel doit être adapté au déplacement et à la mission à réaliser. Critères d’adaptation d’un véhicule en fonction de la mission le véhicule est aménagé et équipé en fonction des besoins des personnes et des charges à transporter, séparation entre la partie habitacle de conduite et le chargement transport de matériaux, de produits, d’outils…, dans le volume réservé au chargement, arrimage et répartition des charges, capacité et puissance du véhicule adaptées au chargement. Toute surcharge constitue un facteur d’aggravation du risque. Maintenance d’une flotte de véhicule Les entreprises qui ont une flotte de véhicules doivent mettre en place une organisation qui assure un bon état de maintenance des véhicules Pour assurer la maintenance d’une flotte de véhicules, il faut désigner un responsable du parc, planifier les entretiens des véhicules, suivre quotidiennement l’état du parc, mettre en place un carnet d’entretien pour chaque véhicule à la disposition de l’utilisateur. Animation Conduire pour le travail le parc auto » Anim 017 Les utilisateurs des véhicules doivent être encouragés à signaler tout dysfonctionnement selon un circuit établi fiches d’observations, demandes d’interventions…. Les règles d’entretien doivent être définies par l’entreprise et la périodicité des contrôles adaptée aux conditions d’utilisation des véhicules. © Patrick Delapierre Plateforme de contrôle technique des véhicules dans une entreprise Témoignage d’un chauffeur dans une PME La même fourgonnette sert, selon les besoins, à une demi-douzaine de personnes. Le résultat, c’est que la maintenance n’est jamais faite. On considère toujours que c’est l’autre qui s’en chargera… » Au moment de l’achat ou de la location d’un véhicule, il faut s’assurer que celui-ci est doté des équipements de sécurité système de freinage par assistance électronique, airbags, limiteur de vitesse réglable et modulable par le conducteur…, assurant le même niveau de protection des salariés quelle que soit la place occupée dans le véhicule. Certaines entreprises optent pour la location longue durée de véhicules, même pour de petites flottes. Cela permet de proposer des véhicules récents avec un bon niveau d’équipements et garantit un suivi technique plus rigoureux. Communications lors des déplacements Le téléphone mobile est devenu tellement familier que l’entreprise se doit d’en organiser l’utilisation dans le cadre professionnel, notamment sur la route. Animation Conduire pour le travail le téléphone » Anim 018 Interdire l’utilisation du téléphone au volant Téléphoner au volant déconcentre le conducteur et le détourne de sa tâche de conduite. De nombreuses études montrent que téléphoner en conduisant accroît les risques d’accident, y compris avec un kit mains libres ». Il est donc recommandé aux entreprises de proscrire l’utilisation du téléphone au volant d’un véhicule, quel que soit le dispositif technique utilisé. Il est nécessaire d’instaurer un protocole de communication qui permette aux salariés en mission de rester en liaison avec leur entreprise et leurs clients, sans mettre en danger leur sécurité sur la route. Ce protocole doit répondre aux besoins de l’entreprise tout en accordant la priorité à la sécurité du salarié. C’est un document connu du salarié, qui précise dans quelles conditions ce dernier devra utiliser son téléphone portable lorsqu’il est en mission. Pistes pour un protocole de communication Rappeler les risques d’accidents. Interdire l’utilisation du téléphone au volant, quel que soit le dispositif utilisé. Communiquer quand le véhicule est à l’arrêt. Enregistrer un message d’accueil sur la messagerie. Renvoyer automatique les appels. Fixer des plages d’appels sur les temps de pause de conduite. Communications dans une entreprise de nettoyage industriel témoignage de la direction C’est clair, nous avons interdit le téléphone portable au volant. J’ai moi-même évité de justesse un accident grave alors que je passais un coup de fil. J’ai eu très chaud… Lorsqu’ils conduisent, nos employés ont pour consigne stricte de dévier leur ligne sur leur messagerie et de s’arrêter pour traiter leurs appels. Nous prenons en compte ces temps d’arrêt dans l’organisation des tournées… ça nous fait perdre un peu de temps, c’est vrai, mais nous gagnons en sécurité. Et puis, s’il arrive quelque chose à l’un de mes salariés au volant, côté responsabilité, je suis en première ligne. » Compétences Les véhicules utilisés pour l’exercice d’une activité professionnelle ont des caractéristiques très variables et nécessitent l’acquisition ou la maîtrise de compétences spécifiques. De plus, effectuer des dizaines de milliers de kilomètres par an pour son travail, dans des conditions parfois difficiles pluie, verglas, mauvaise visibilité…, demande aussi des compétences particulières qui peuvent s’acquérir notamment après le suivi de formations. En tout état de cause, avant de confier au salarié la conduite d’un véhicule, l’entreprise doit vérifier qu’il possède bien un permis de conduire en cours de validité, correspondant au véhicule qui lui est confié. Si un simple permis B suffit au plan réglementaire pour conduire un véhicule de moins de 3,5 tonnes, il convient d’aller au-delà de cette obligation du point de vue de la prévention. La conduite de certains véhicules nécessite, en effet, parfois des compétences particulières véhicules utilitaires transportant des charges lourdes, minibus…. De nombreuses entreprises mettent en place une formation complémentaire pour les salariés les plus exposés au risque routier. Ces formations leur permettent d’acquérir des compétences pour conduire en sécurité, y compris par temps de pluie, de verglas, en cas de mauvaise visibilité…De même ces formations peuvent compléter les formations FIMO et FCO suivies par les conducteurs de poids lourds. Formation complémentaire à la conduite Faire un bilan des compétences des salariés concernés Définir les besoins en formation complémentaire Choisir un organisme offrant des formations adaptées aux activités de l’entreprise type de véhicule, kilométrage parcouru, techniques d’arrimage des charges, conditions de conduite en charge, manœuvres… Établir un plan de formation pluriannuel. Une telle formation peut être accompagnée d’une formation aux premiers secours. Le suivi du dispositif et la mise à jour des qualifications des salariés doivent être prévus. Prévenir le risque d'atteinte à la santé Au-delà des risques d’accidents corporels, l’activité de conduite expose à de nombreux autres risques. Ils ne doivent pas être négligés dans une démarche de prévention, surtout dans les secteurs où la conduite de véhicules est une part importante de l’activité professionnelle… Après avoir été évalués, ils doivent donc faire l’objet de mesures de prévention spécifiques. Voici quelques pistes de prévention pour mieux les prendre en compte. Prévention des principaux risques autres que l’accident liés à la conduite de véhicule Risque Sources d’exposition possibles Exemples de prévention Vibrations Conduite sur chaussée déformée Conduite sur chantiers Suspension renforcée Siège anti-vibratile Siège ergonomique Bruit Conduite fenêtre ouverte Chargement bruyant Climatisation Cloison de séparation pleine Calage et arrimage des charges Risques chimiques Pollution urbaine Gaz d’échappement Émanations, vapeurs, fuites provenant du chargement Filtre spécifique sur l’alimentation d’air Cloison de séparation pleine entre l’habitacle et le chargement Ventilation de la zone de chargement Conditionnement hermétique du chargement Gestes répétitifs Embrayage/débrayage, changement de vitesse en circulation urbaine Boîte de vitesse automatique Position statique prolongée Longs trajets Attentes prolongées Pauses dynamiques Organisation des tournées et/ou déplacements Stress Contraintes horaires de livraison ou de rendez-vous Densité du trafic ou conditions de conduite dégradées pluie, brouillard, chaussée glissante, véhicule en mauvais état… Organisation du travail Optimisation de la répartition des tournées Mise en place d’un filtre entre le client et le conducteur dispatch, hotline Préparation des déplacements, en prenant en compte l’état du trafic et les conditions météorologiques Choix de l’itinéraire Chaleur Conduite au soleil l’été Climatisation Mise à disposition de boissons fraîches Pour en savoir plus Ressources INRS Vidéo Rouler pour le travail Cet outil multimedia sensibilise au risque routier en entreprise à travers des témoignages et des fictions. Il propose aussi des pistes d'actions pour la prévention grâce à des avis d'experts et à de... Brochure 09/2019 ED 6352 Le risque routier, un risque professionnel à maîtriser Cette brochure doit aider les entreprises à maîtriser le risque routier en agissant sur l'organisation des déplacements, l'utilisation de véhicules adaptés à la mission, la gestion des communications et la formation du personnel Brochure 02/2020 ED 6329 Le risque routier en mission Le risque routier est un risque professionnel auquel sont exposés de nombreux salariés. Cet ouvrage aide les entreprises à évaluer ce type de risque et à mettre en place des mesures de prévention du risque routier adaptées. Autres ressources Site web IRIST Mis à jour le 28/10/2014 Fournisseurs collectivités > Prévention - Sécurité > Matériel de prévention des risques > Liste des Fournisseurs et Fabricants La prévention des risques regroupe tous les équipements et pratiques capables d’anticiper les dangers et risques professionnels, en misant sur le volet de sensibilisation et d’élimination des facteurs démultiplicateur des accidents du travail comme l’alcoolisme, la consommation de drogue…Destiné pour tous types de collectivité, le matériels de préventions des risques se décline en différents modèles absorbeurs de gaz, éthylotests, matériel test anti-drogue…Découvrez ici notre sélection de matériel de prévention de risque et demandez un devis gratuit. Demande de documentation ou devis sur Matériel de prévention des risques Affiner par catégorie Entreprises, fabricants, fournisseurs, industriels de 1 à 12 sur 12 MATECH EQUIPEMENTS Depuis 10 ans, MATECH EQUIPEMENTS met ses compétences au service des entreprises de collectivité, usines, laboratoires, sociétés de transport logistique, entreprises de bâtiment, etc., dans le domaine de la distribution de Vêtements de travail & d'équipements de Protection Individuelle. Pantalons, vestes, parkas, chaussures de sécurité, basket de sécurité, bottes, gants, lunettes, masques, casques… que vous […] PROTECTHOMS Protect’Homs, une entreprise reconnue dans la distribution des équipements de protection individuelle, sécurité et hygiène, met ses services à la disposition des collectivités, des établissements publics, des usines, TPE, PME, ETI, groupe national ou international. Suivant la demande des clients, Protect’Homs sélectionne des équipements de sécurité, des vêtements de travail, des produits […] Les utilisateurs ont aussi consulté Vetements de sécurité Les catégories les plus consultées Mobilier Urbain - Matériel d'entretien des espaces verts - Mobilier de crèche - Equipements de stade - Equipements et matériel de cuisine - Fournitures et bureautique - Aménagement du territoire et paysages - Equipement de sécurité incendie - Construction modulaire - Canalisations Adduction d'eau Assainissement - Tableau interactif - Aménagement de salles et lieux de spectacles - Ensignement numérique - Equipement d'affichage et signalétique - Manutention, stockage - Flotte de véhicules - Imagerie médicale - Anesthésie, réanimation - Defibrillateurs - Matériel de patisserie - Ustensile de cuisine - Mutuelle - Mobilier bibliothèque et CDI - Engins d'entretien des espaces verts - Extincteur De plus en plus d’actions de prévention sont mises en place par les entreprises pour garantir la sécurité routière au travail. Les accidents de la route restent pourtant la première cause de mortalité au travail, preuve que la marge de progression reste importante. Cet article propose une feuille de route pour comprendre les risques et obligations associés à la sécurité routière au travail, capitaliser sur les exigences réglementaires pour structurer votre politique de prévention déployer un plan d’action efficace dans votre entreprise. Il détaille également comment les dernières innovations technologiques en matière de gestion de flotte et les engagements RSE des entreprises contribuent à diminuer l’accidentologie et protéger vos conducteurs. Etape 1 connaître les obligations et les risques encourus en matière de sécurité routière au travail Etape 1 connaître les obligations et les risques encourus en matière de sécurité routière au travail Des répercussions lourdes de conséquences pour les salariés et leur entreprise Les obligations de l’employeur en matière de sécurité routière au travail Les obligations du salarié Etape 2 poser les bases de sa politique de préventionRédiger le Document Unique d’Evaluation des Risques Professionnels DUERRéaliser un audit de la sécurité routière au travailConstruire son Plan de Mobilité Employeur PDMe pour faire rimer sécurité routière et politique RSE Etape 3 lancer votre plan d’action autour des volets prioritaires pour la sécurité routière au travailOrganiser les déplacements et les communications Bien choisir et entretenir les véhicules Former tous les acteurs de l’entreprise Plus de 27 millions de personnes actives sont concernées par les risques routiers au travail. Peu d’entreprises les placent cependant au premier rang des risques professionnels, et leurs impacts restent assez méconnus. Les accidents de la route représentent 40% des accidents du travail mortels Des répercussions lourdes de conséquences pour les salariés et leur entreprise 54 152 personnes ont été victimes d’un accident de la route lié au travail en 2020. C’est 10% des accidents du travail, mais 40% des accidents du travail mortels*. Les Finances et les gestionnaires de flottes sont également impactés. En cas de mise en cause dans un accident d’un salarié conducteur en mission, l’assureur prend en charge les dommages mais cela entraîne une hausse de primes d’assurance à la charge de l’entreprise. Les frais liés à l’endommagement, l’usure précoce et l’immobilisation des véhicules de l’entreprise sont également à prendre en compte. Les obligations de l’employeur en matière de sécurité routière au travail L’employeur a la responsabilité de mettre en œuvre tous les moyens nécessaires pour garantir la santé et la sécurité de ses salariés. En cas de manquement à cette obligation, sa responsabilité pénale peut être engagée, généralement pour des infractions d’homicide ou de blessures involontaires. Un défaut d’entretien ou une surcharge du véhicule peuvent par exemple caractériser une faute de l’employeur en cas d’accident. Sa responsabilité civile sera par ailleurs engagée si le conducteur, salarié de l’entreprise, est en mission et cause des dommages corporels à un tiers ou matériels. Il incombe alors à l'employeur de les réparer. L’employé peut également faire valoir une faute inexcusable commise par l'employeur Code de la Sécurité Sociale s’il est victime d’un accident routier professionnel et qu’il existe des failles dans sa politique de prévention. Le salarié sera alors indemnisé pour réparation des préjudices perçus, comme tout accident du travail. En plus de ces répercussions dramatiques, la sinistralité liée aux accidents de la route engendre un coût pour l’entreprise, à plusieurs niveaux. Les Ressources Humaines sont les premières impactées. Les accidents de la route professionnels représentent 4,3 millions de journées d’arrêt de travail chaque année, soit l’équivalent de plus de 16 700 salariés arrêtés sur toute une année. Les obligations du salarié Elles sont encadrées par le respect des règles de conduite du code de la route. Toute infraction peut engager sa responsabilité pénale, ainsi que toute imprudence ou négligence dans le cas d’un accident occasionnant des dommages corporels. Tout manquement à une obligation de sécurité dans le cadre de l’exercice de ses fonctions peut par ailleurs engager des sanctions disciplinaires régies par le Code du travail. Les entreprises de plus de 50 salariés doivent mettre en place un PDMe ou aborder l’écomobilité Etape 2 poser les bases de sa politique de prévention Assurer la sécurité routière au travail passe par une bonne politique de prévention. Les TPE/PME ont un temps de retard dans ce domaine moins d’une entreprise sur cinq a mis en place des actions en la matière**. La réglementation offre un cadre structurant pour en poser les premiers jalons. Rédiger le Document Unique d’Evaluation des Risques Professionnels DUER La rédaction du document unique, obligatoire pour toutes les entreprises dès le 1er salarié, est un bon point de départ. Ce dernier répertorie les risques auxquels est exposé le personnel. Il est pourtant trop souvent oublié par les PME, et ne fait pas toujours référence aux risques routiers. En cas de litige pourtant, un DUER fourni et à jour il doit être actualisé tous les ans peut être perçu comme un point positif, d’autant plus si les risques en matière de sécurité routière au travail sont identifiés au plus près du terrain et associés à un plan d’action adapté. Une attention particulière est à apporter aux facteurs de risques professionnels qui augmentent la potentialité d’un accident le travail de nuit, la multiplicité d’employeurs, le type de véhicule utilisé, ou les trajets domicile-travail éloignés par exemple. Réaliser un audit de la sécurité routière au travail Une bonne politique de prévention doit s’appuyer sur des risques identifiés. Effectuer un audit permet de caractériser les risques routiers propres à son entreprise et son activité. Les bonnes pratiques pour y pallier ne seront pas les mêmes selon les secteurs, les sites, les trajets, les conditions et pratiques d’utilisation des véhicules. Cet audit peut être réalisé par votre assureur. Si l’inventaire des risques est effectué en interne, les solutions de gestion de flotte peuvent être utilisées en support de votre diagnostic. Connectées à vos véhicules, elles permettent de remonter des informations sur votre parc de véhicules, sur les trajets et les comportements des conducteurs. A la clé une meilleure anticipation des facteurs de risque. Cet audit interne ou externe doit permettre d’aboutir à des recommandations spécifiques pour l’entreprise en matière de contrôle, de formation et de sensibilisation. Construire son Plan de Mobilité Employeur PDMe pour faire rimer sécurité routière et politique RSE Avec la loi d’orientation des mobilités de 2019, les organisations de plus de 50 salariés sont désormais tenues de mettre en place un PDMe ou d’aborder l’écomobilité dans le cadre des négociations annuelles avec les partenaires sociaux se substituant alors au DUER. Au-delà de cette simplification, la création d’un plan de mobilité est l’opportunité de mettre l’accent à la fois sur la sécurité routière au travail et l’environnement, d’affirmer les engagements de l’entreprise en la matière et d’impulser une culture globale autour de ces deux thèmes. Les actions de sensibilisation peuvent ainsi mélanger ces deux aspects. Le PDMe peut aussi être l’occasion d’aborder un risque souvent sous-estimé par les entreprises les déplacements domicile-travail. Sa prévention ne dépend pas d’une obligation légale, mais c’est au cours de ces trajets qu’a lieu la majorité des accidents, alors que les conducteurs sont en mode “pilote automatique”. Encourager les reports modaux, limiter les déplacements des salariés ou effectuer des aménagements au sein de l'entreprise parkings vélo, autopartage, etc sont autant de moyens de prévention efficaces. Etape 3 lancer votre plan d’action autour des volets prioritaires pour la sécurité routière au travail Les instances gouvernementales proposent 4 axes de management pour prévenir des risques routiers professionnels***, résumés ici en 3 points. Les dernières avancées technologiques en matière de gestion de flotte permettent de les optimiser. Les formations à l’éco-conduite et à la sécurité constituent la mesure la plus efficace pour prévenir le risque routier Organiser les déplacements et les communications Adapter l’organisation du travail, prévoir le temps nécessaire aux trajets et définir le mode de transport le plus adapté. Privilégier les communications hors temps de conduite et proscrire l'utilisation du téléphone au volant. Une meilleure gestion des plannings et une optimisation des déplacements limitent les temps de trajets et les facteurs externes de conduite à risque embouteillages, horaires de conduite non adaptés, etc.. L’utilisation des dernières solutions technologiques de gestion de flotte facilite l’organisation des déplacements, grâce au suivi des véhicules et des trajets avec ou sans géolocalisation et à la gestion des calendriers en ligne. Elle profite directement à vos conducteurs, qui peuvent en outre pré-enregistrer leurs adresses pour une conduite plus fluide et accéder à l’historique de leurs trajets pour optimiser leurs circuits. Côté communication l’utilisation du téléphone et des kits mains libres sont à proscrire, au profit du renvoi automatique vers la messagerie pendant la conduite. L’instauration d’un droit à la déconnexion des salariés entré dans le code du travail en 2017 sur les trajets professionnels peut venir appuyer cette règle de fonctionnement. Son utilisation a fortement progressé 47 % des organisations engagées dans des démarches de prévention déclarent y avoir recours en 2020. Bien choisir et entretenir les véhicules Adapter le véhicule au travail à réaliser, l’aménager correctement pour le transport de charges et d’outils et assurer un entretien efficace. Dans ce domaine, une application de gestion de flotte permet d’anticiper les maintenances nécessaires, sur la base des derniers contrôles réalisés ou du compteur kilométrique. Avec les solutions les plus avancées, il est possible de piloter plus finement l’activité de votre parc à l’aide de fonctionnalités spécifiques au type de véhicule utilisé. Les solutions Geobuild d'Océan intègrent par exemple le suivi des engins et du matériel de chantier, et remontent des alertes en cas d’anomalies ou d’utilisation abusive afin de prévenir des risques associés à leur utilisation. N’oubliez pas en parallèle d’instaurer un contrôle systématique des permis de conduire des conducteurs à une fréquence régulière, tous les trois mois par exemple. Former tous les acteurs de l’entreprise Chefs d’entreprise, managers, membres du CSE, responsables du parc automobile, salariés doivent être formés aux bonnes pratiques de prévention du risque routier. Selon le baromètre flottes de l’Arval Mobility Observatory 2021, les formations à l’éco-conduite et à la sécurité constituent la mesure la plus efficace pour prévenir le risque routier. L’éco-conduite vise à sensibiliser à une conduite plus vertueuse et plus sécuritaire. Dans cette logique, Océan propose en partenariat avec l’ECF des formations sur les thèmes de l’éco-prévention, de l’accidentologie et de la sinistralité. La solution Océan intègre également, directement à sa plateforme, un module d'éco-conduite remontant les données de comportements de conduite des chauffeurs. Avec ce module il est ainsi possible d'observer les comportements dits "brutaux" des conducteurs accélérations, freinages, etc., pour les guider vers une conduite plus apaisée et par conséquent plus sécurisée. C'est notament ce qu'utilise OGF, spécialiste français dans le domaine du funéraire pour sensibiliser les conducteurs directement au volant en équipant les 3200 véhicules de son parc de boîtiers connectés.

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